« Rue des Trois Cailloux » : différence entre les versions
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La principale artère commerçante de la ville. Elle relie la [[Place René Goblet]] à la [[Place Gambetta]] | La principale artère commerçante de la ville. Elle relie la [[Place René Goblet]] à la [[Place Gambetta]]. | ||
Son nom vient de Troix-Cailleu qui s'est transformé en Troix-Cailloux : la rue, percée après la démolition de la muraille intérieure de la ville par ordre de Louis XI, fut appelée rue qui maine de la belle croix au cimetière Saint Denis, puis rue des fossés Saint Denis, rue neuve des Fossés, rue de Bracq (un jeu de paume de ce nom s'y trouvait), rue Beauregard (du nom d'enseigne de jeu de paume) puis rue des Troix-Cailleu, qui vient d'une propriété importante partagée par trois frères : Claude, Martin et Pierre Cailleu. (source : bulletin de la [[Société des Antiquaires de Picardie]] N°3 année 1869) | |||
Plusieurs passages y trouvaient naissance : [[Passage du commerce]], [[Passage de la renaissance]] et le [[Passage de la Comédie]] | Plusieurs passages y trouvaient naissance : [[Passage du commerce]], [[Passage de la renaissance]] et le [[Passage de la Comédie]] | ||
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Le [[Théâtre Municipal]] était situé approximativement au milieu de la rue | Le [[Théâtre Municipal]] était situé approximativement au milieu de la rue | ||
La [[Rue des Trois Cailloux]] sera en grande partie détruite lors de la seconde guerre mondiale | La [[Rue des Trois Cailloux]] sera en grande partie détruite lors de la seconde guerre mondiale et reconstruite entre 1947 et 1950 | ||
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Image:CPA-troix-cailloux-animation.jpg|Au début du XXème siècle | |||
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Image:CP-rue-des-trois-cailloux-annees-30.jpg|Dans les années 1930 | |||
Image:CPA-185-Place-Gambetta-et-rue-des-3-Cailloux.jpg|La [[Rue des Trois Cailloux]] vue de la [[Place Gambetta]] | |||
Image:CP-Theatre-et-Cafe.jpg|Théâtre et [[Café du Théâtre]] | |||
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Image:Trois-cailloux-fev-2013.jpg|Rue des Trois Cailloux Aujourd'hui | Image:Trois-cailloux-fev-2013.jpg|Rue des Trois Cailloux Aujourd'hui | ||
Image:RueDesTroisCailloux-50.jpg|la rue des trois Cailloux dans les années 1950 | |||
Image:Rue des 3 cailloux 1953.jpg| Vers 1953, la reconstruction achevée | |||
Image:IMG 0335.jpg|La même vue, en novembre 2013 | |||
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== La rue des Trois Cailloux au XIX ième siècle == | == La rue des Trois Cailloux au XIX ième siècle == | ||
* Au 54 [[Alfred Caron]] | * Au 54 [[Alfred Caron]] Imprimeurs Editeur (notamment des ouvrages d'[[Antoine Goze]]) | ||
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== La rue des Trois Cailloux au XX ième siècle == | == La rue des Trois Cailloux au XX ième siècle == | ||
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Image:RueDesTroisCailloux-50.jpg|dans les années 1950 | |||
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=== Avant 1914 === | |||
A côté de la [[Halle au Blé]] on trouve le [[Café Dufourmantelle]] | |||
Du 75 au 85 les Maisons Henri [[Devred]] | |||
Au 102, le Dentiste Rouget - Maison fondée en 1880 | |||
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Image:CPA-Cafe-Dufourmantelle.jpg | |||
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=== 1914 - 1918 === | === 1914 - 1918 === | ||
Commerces : durant la | Commerces : durant la Première Guerre mondiale, on retrouve : | ||
* Au 66 la Pâtisserie de Paris | * Au 66 la Pâtisserie de Paris | ||
Le 21 avril 1918, le Crédit du Nord, situé à l'angle avec la [[Rue Sire Firmin Leroux]] est bombardé. Au numéro 25, début d'incendie chez M. Léry, tailleur (lui-même décédé lors de l'évacuation de ses marchandises le 14 avril 1914, [[Gare de Saint-Roch]]. | |||
Le 22 avril 1918, un obus tombe devant le Crédit Lyonnais. Un autre sur la Maison Foucault, au numéro 93. | |||
Le 28 avril 1918, la façade du [[Théâtre Municipal]] ainsi que le tailleur Dony au numéro 112 dont touchés. | |||
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Image:CPA-rue-des-3-cailloux.jpg | Image:CPA-rue-des-3-cailloux.jpg | ||
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Image:CP-trois-cailloux-nouvelles-galeries.jpg | Image:CP-trois-cailloux-nouvelles-galeries.jpg | ||
Image:Trois-Cailloux-1918.jpg|les destructions de 1918 | |||
Image:CPA-theatre-bombarde.jpg|Théâtre bombardé en 1918 | |||
Image:CPA-trois-cailloux-credit-lyonnais.jpg|Crédit Lyonnais après le bombardement | |||
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Image:Cpa-caron.jpg|le magasin de [[Léon Caron]] | |||
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=== En 1929 === | |||
* Au 4, une chemiserie | |||
* Au 17, [[A la Renaissance]], Horloger | |||
* Au 46, la Banque Crédit du Nord | |||
* Au 51 un magasin de vêtements pour enfants | |||
* Au 55, [[Brézin]], spécialité de Macarons d'Amiens | |||
* Au 56, le [[Café Jihair]] | |||
* Au 57, le [[Café du Globe]] | |||
* Au 57 toujours, le siège social de l'Union Syndicale Nationale des Voyageurs et Représentants de Commerce, Groupe de la Somme | |||
* Au 59, Labrunye, nettoyage de vêtements | |||
* Du 78 au 82 Le Joaillier [[Leon Maëght]] propose "Perles Brillants Achats Ventes Montres Longines" | |||
* Au 80, une entreprise de Travaux KODAKS et Réparation de Stylos | |||
* Au 86 et 88, le Comptoir National d'Escompte de Paris | |||
* Au 87, la [[Poissonnerie Parisienne]] | |||
* Au 90, E. Bouchereau, armurier | |||
* Au 92, le Photographe [[Hacquart]] | |||
* Au 93, [[A la Corbeille de Mariage]], Robes Manteaux Fourrures et "Deuil en 24 Heures" | |||
*Au 103-105, [https://www.amiens-wiki.fr/index.php/Fichier:1924_PHARMACIE_PRINCIPALE.png Pharmacie Principale] du Syndicat des Grandes Pharmacies Françaises (1924) | |||
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Fichier:Publicite-Hacquart-1929.jpg | |||
Fichier:Publicite Leon Maeght 1929.jpg | |||
Fichier:Catalogue-expo-photo-1930-publicites-1.jpg|Publicités dans le [[Catalogue Exposition Internationale d'Art Photographique]] | |||
Fichier:Catalogue-expo-photo-1930-publicites-2.jpg|Publicités dans le [[Catalogue Exposition Internationale d'Art Photographique]] | |||
Fichier:1924 PHARMACIE PRINCIPALE.png|1924 Pharmacie Principale 103-105 rue des Trois Cailloux | |||
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* au 16 Gaillon vend des papiers peints et tissus | * au 16 Gaillon vend des papiers peints et tissus assortis | ||
* Au 20 une succursale des Chaussures André - l'enseigne n'est pas Amiénoise, elle a été fondée par Albert Lévy en 1896 - lors du rachat de la Manufacture Nancéenne de Chaussures - En 1903, Albert et son frère Jérôme ouvrent des magasins à Paris, sous l'enseigne "Mathieu". La marque "André" est issue du rachat de deux boutiques "André", situées boulevard Barbès et avenue de Saint-Ouen, l'ancien propriétaire de ces deux magasins avait choisi de les nommer ainsi en souvenir de son fils décédé très jeune. Conservée, l'enseigne est étendue à l'ensemble des succursales et des franchisés de l'entreprise. L'entreprise entame une longue coopération avec l'agence Publicis dès 1932, et le publicitaire Marcel Bleustein lui trouve son premier slogan: " André, le chausseur sachant chausser". ( Src wikipédia [http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_(chaussure) Chaussures André ] ) On note déjà dans la publicité de 1932 - ci-dessus - un certain sens de la formule publicitaire. | * Au 20 une succursale des Chaussures André - l'enseigne n'est pas Amiénoise, elle a été fondée par Albert Lévy en 1896 - lors du rachat de la Manufacture Nancéenne de Chaussures - En 1903, Albert et son frère Jérôme ouvrent des magasins à Paris, sous l'enseigne "Mathieu". La marque "André" est issue du rachat de deux boutiques "André", situées boulevard Barbès et avenue de Saint-Ouen, l'ancien propriétaire de ces deux magasins avait choisi de les nommer ainsi en souvenir de son fils décédé très jeune. Conservée, l'enseigne est étendue à l'ensemble des succursales et des franchisés de l'entreprise. L'entreprise entame une longue coopération avec l'agence Publicis dès 1932, et le publicitaire Marcel Bleustein lui trouve son premier slogan: " André, le chausseur sachant chausser". ( Src wikipédia [http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_(chaussure) Chaussures André ] ) On note déjà dans la publicité de 1932 - ci-dessus - un certain sens de la formule publicitaire. | ||
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* A l'angle de la rue des Trois Cailloux et de la Rue Ernest Cauvin [[Le Royal]] un restaurant chic est transformé en foyer Allemand - le 24 décembre 1942 un commando FTP avec [[André Lalou]] (1918-2006), [[Jules Bridoux]] (dit "Michel") et [[Emile Baheu]] attaque le restaurant à la grenade tuant 33 soldats allemands. ( src : [http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011348655369qscJNV] | * A l'angle de la rue des Trois Cailloux et de la Rue Ernest Cauvin [[Le Royal]] un restaurant chic est transformé en foyer Allemand - le 24 décembre 1942 un commando FTP avec [[André Lalou]] (1918-2006), [[Jules Bridoux]] (dit "Michel") et [[Emile Baheu]] attaque le restaurant à la grenade tuant 33 soldats allemands. ( src : [http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011348655369qscJNV] | ||
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Image:Amiens-sous-Occupation-incendie-pharmacie.jpg|la [[Grande Pharmacie de Paris]] sous les bombardements suivis d'un incendie en mai 1940 | |||
RueDesTroisCaillouxSaintDenis.JPG| Juillet 1940 vue depuis le [[Square Saint-Denis]] | |||
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=== Après la reconstruction (années 50/60) === | |||
* Au 2 [[L'Idéal]] un bar | |||
* Au 4 les Chaussures Marcel | |||
* Au 7 / 9 Sigrand vêtements | |||
* Au 11 Crédit du Nord | |||
* Au 13 les maroquiniers de Paris | |||
*Au 14 vêtements Ad. Lacroix hommes jeunes gens enfants | |||
*Au 17 les stylos [https://www.amiens-wiki.fr/index.php/Fichier:1957_DESSENNE.png Dessenne] | |||
* Au 19 une Pharmacie | |||
* Au 21 le chocolatier [[Schaetjens]] | |||
* Au 22, Marlène, Rideaux sur mesure | |||
*Au 29, Devred, le grand spécialiste du vêtement masculin | |||
* Au 41 les vêtements [[Basil]] | |||
* Au 45 le Crédit du Nord | |||
* Au 55 Pom-Pom une boisson de table | |||
* Au 58 une pharmacie | |||
* Au 61 [[Les Soieries lyonnaises]] | |||
* Au 104, l'enseigne [[Au Vieux Gourmet]] inaugure en 1950 le premier libre-service | |||
* Au 107 et 109, les [[Chaussures Plet]] | |||
* Au 126, [[Ambianum]], éditeur<br /> | |||
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Fichier:Notre-ville-d-Amiens-numero-3-publicites.jpg|En 1965 dans le bulletin municipal [[Notre Ville d'Amiens]] | |||
Fichier:Gazette1965-PlaceGambetta.jpeg|En 1965 dans la gazette municipale à gauche [[L'Idéal]] | |||
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Fichier:1968 CREDIT DU NORD.jpg|alt=|1968 | |||
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== La rue des Trois Cailloux au | == La rue des Trois Cailloux au XXIème siècle == | ||
L'Ilôt [[Yvert et Tellier]], longtemps friche au cœur du centre ville, est entièrement démoli en août 2008, à l'exception des façades remarquables, et fait place à un ensemble immobilier moderne mêlant commerces et habitations | L'Ilôt [[Yvert et Tellier]], longtemps friche au cœur du centre-ville, est entièrement démoli en août 2008, à l'exception des façades remarquables, et fait place à un ensemble immobilier moderne mêlant commerces et habitations | ||
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Amiens - Rue des Trois Cailloux |
La principale artère commerçante de la ville. Elle relie la Place René Goblet à la Place Gambetta.
Son nom vient de Troix-Cailleu qui s'est transformé en Troix-Cailloux : la rue, percée après la démolition de la muraille intérieure de la ville par ordre de Louis XI, fut appelée rue qui maine de la belle croix au cimetière Saint Denis, puis rue des fossés Saint Denis, rue neuve des Fossés, rue de Bracq (un jeu de paume de ce nom s'y trouvait), rue Beauregard (du nom d'enseigne de jeu de paume) puis rue des Troix-Cailleu, qui vient d'une propriété importante partagée par trois frères : Claude, Martin et Pierre Cailleu. (source : bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie N°3 année 1869)
Plusieurs passages y trouvaient naissance : Passage du commerce, Passage de la renaissance et le Passage de la Comédie
Le Théâtre Municipal était situé approximativement au milieu de la rue
La Rue des Trois Cailloux sera en grande partie détruite lors de la seconde guerre mondiale et reconstruite entre 1947 et 1950
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Au début du XXème siècle
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Dans les années 1930
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La Rue des Trois Cailloux vue de la Place Gambetta
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Théâtre et Café du Théâtre
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Rue des Trois Cailloux Aujourd'hui
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la rue des trois Cailloux dans les années 1950
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Vers 1953, la reconstruction achevée
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La même vue, en novembre 2013
La rue des Trois Cailloux au XIX ième siècle
- Au 54 Alfred Caron Imprimeurs Editeur (notamment des ouvrages d'Antoine Goze)
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Buvard publicitaire des chaussures Plet
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Publicité d'une succursale des chaussures André.
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La rue des Trois Cailloux au XX ième siècle
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dans les années 1950
Avant 1914
A côté de la Halle au Blé on trouve le Café Dufourmantelle
Du 75 au 85 les Maisons Henri Devred
Au 102, le Dentiste Rouget - Maison fondée en 1880
1914 - 1918
Commerces : durant la Première Guerre mondiale, on retrouve :
- Au 66 la Pâtisserie de Paris
Le 21 avril 1918, le Crédit du Nord, situé à l'angle avec la Rue Sire Firmin Leroux est bombardé. Au numéro 25, début d'incendie chez M. Léry, tailleur (lui-même décédé lors de l'évacuation de ses marchandises le 14 avril 1914, Gare de Saint-Roch.
Le 22 avril 1918, un obus tombe devant le Crédit Lyonnais. Un autre sur la Maison Foucault, au numéro 93.
Le 28 avril 1918, la façade du Théâtre Municipal ainsi que le tailleur Dony au numéro 112 dont touchés.
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les destructions de 1918
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Théâtre bombardé en 1918
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Crédit Lyonnais après le bombardement
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le magasin de Léon Caron
En 1929
- Au 4, une chemiserie
- Au 17, A la Renaissance, Horloger
- Au 46, la Banque Crédit du Nord
- Au 51 un magasin de vêtements pour enfants
- Au 55, Brézin, spécialité de Macarons d'Amiens
- Au 56, le Café Jihair
- Au 57, le Café du Globe
- Au 57 toujours, le siège social de l'Union Syndicale Nationale des Voyageurs et Représentants de Commerce, Groupe de la Somme
- Au 59, Labrunye, nettoyage de vêtements
- Du 78 au 82 Le Joaillier Leon Maëght propose "Perles Brillants Achats Ventes Montres Longines"
- Au 80, une entreprise de Travaux KODAKS et Réparation de Stylos
- Au 86 et 88, le Comptoir National d'Escompte de Paris
- Au 87, la Poissonnerie Parisienne
- Au 90, E. Bouchereau, armurier
- Au 92, le Photographe Hacquart
- Au 93, A la Corbeille de Mariage, Robes Manteaux Fourrures et "Deuil en 24 Heures"
- Au 103-105, Pharmacie Principale du Syndicat des Grandes Pharmacies Françaises (1924)
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Publicités dans le Catalogue Exposition Internationale d'Art Photographique
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Publicités dans le Catalogue Exposition Internationale d'Art Photographique
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1924 Pharmacie Principale 103-105 rue des Trois Cailloux
En 1932
- au 16 Gaillon vend des papiers peints et tissus assortis
- Au 20 une succursale des Chaussures André - l'enseigne n'est pas Amiénoise, elle a été fondée par Albert Lévy en 1896 - lors du rachat de la Manufacture Nancéenne de Chaussures - En 1903, Albert et son frère Jérôme ouvrent des magasins à Paris, sous l'enseigne "Mathieu". La marque "André" est issue du rachat de deux boutiques "André", situées boulevard Barbès et avenue de Saint-Ouen, l'ancien propriétaire de ces deux magasins avait choisi de les nommer ainsi en souvenir de son fils décédé très jeune. Conservée, l'enseigne est étendue à l'ensemble des succursales et des franchisés de l'entreprise. L'entreprise entame une longue coopération avec l'agence Publicis dès 1932, et le publicitaire Marcel Bleustein lui trouve son premier slogan: " André, le chausseur sachant chausser". ( Src wikipédia Chaussures André ) On note déjà dans la publicité de 1932 - ci-dessus - un certain sens de la formule publicitaire.
- au 107 - 109 de la rue des trois cailloux les chaussures Plet
Seconde Guerre Mondiale
- A l'angle de la rue des Trois Cailloux et de la Rue Ernest Cauvin Le Royal un restaurant chic est transformé en foyer Allemand - le 24 décembre 1942 un commando FTP avec André Lalou (1918-2006), Jules Bridoux (dit "Michel") et Emile Baheu attaque le restaurant à la grenade tuant 33 soldats allemands. ( src : [1]
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la Grande Pharmacie de Paris sous les bombardements suivis d'un incendie en mai 1940
-
Juillet 1940 vue depuis le Square Saint-Denis
Après la reconstruction (années 50/60)
- Au 2 L'Idéal un bar
- Au 4 les Chaussures Marcel
- Au 7 / 9 Sigrand vêtements
- Au 11 Crédit du Nord
- Au 13 les maroquiniers de Paris
- Au 14 vêtements Ad. Lacroix hommes jeunes gens enfants
- Au 17 les stylos Dessenne
- Au 19 une Pharmacie
- Au 21 le chocolatier Schaetjens
- Au 22, Marlène, Rideaux sur mesure
- Au 29, Devred, le grand spécialiste du vêtement masculin
- Au 41 les vêtements Basil
- Au 45 le Crédit du Nord
- Au 55 Pom-Pom une boisson de table
- Au 58 une pharmacie
- Au 61 Les Soieries lyonnaises
- Au 104, l'enseigne Au Vieux Gourmet inaugure en 1950 le premier libre-service
- Au 107 et 109, les Chaussures Plet
- Au 126, Ambianum, éditeur
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pochette de négatif de Caron
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Publicité dans le catalogue de l'Exposition d'Art Sacré ancien et Moderne - 1948
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Gambier devenu "Le Petit Poucet"
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En 1965 dans le bulletin municipal Notre Ville d'Amiens
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En 1965 dans la gazette municipale à gauche L'Idéal
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1963
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1968
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1968
La rue des Trois Cailloux au XXIème siècle
L'Ilôt Yvert et Tellier, longtemps friche au cœur du centre-ville, est entièrement démoli en août 2008, à l'exception des façades remarquables, et fait place à un ensemble immobilier moderne mêlant commerces et habitations