« Rue Ernest Cauvin » : différence entre les versions
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==Création de la rue== | |||
Bombardée dans la nuit du 5 au 6 juin 1918, la zone s'étendant entre la [[Rue des Trois Cailloux|rue des Trois-Cailloux]], le [[Passage du commerce|Passage du Commerce]], le [[Passage de la Comédie]] et la [[rue des Jacobins]] est ravagée par les flammes. Trente-sept logements sont détruits. | |||
* Au 19 on trouve dans l'annuaire de 1946 l'enseigne [[La belle indienne]] | Dans les années qui suivent la fin de la [[Vues Première Guerre Mondiale|Première Guerre mondiale]], des palissades, ornées de réclames publicitaires, clôturent l'ilôt à reconstruire. | ||
Un premier projet, porté par la municipalité de [[René Caumartin]], prévoit de prolonger la [[rue Lamarck]] jusqu'à la [[Rue des Trois Cailloux|rue des Trois-Cailloux]]. | |||
La nouvelle équipe municipale, élue en mai 1925, y renonce, jugeant l'élargissement de la [[Rue des Corps-nus-sans-tête|rue des Corps Nuds Sans Tête]] et le prolongement de la [[rue Robert de Luzarches]] suffisants pour relier la [[Rue des Trois Cailloux|rue des Trois-Cailloux]] à [[Rue des Jacobins|celle des Jacobins]]. | |||
Mais ce projet est loin de faire l'unanimité. La Commission départementale rend un avis défavorable. Le Conseil d'État finit toutefois, en août 1927, par approuver le projet de la municipalité. | |||
Dix-huit lots de terrains à bâtir, répartis sur la [[Rue des Trois Cailloux|rue des Trois-Cailloux]], la [[rue des Jacobins]] et la rue Ernest Cauvin sont vendus en adjudication publique en octobre 1927. Les bâtiments à construire doivent compter au moins deux étages. Le rez-de-chaussée d'une partie d'entre eux est prévu pour un usage commercial. | |||
*Au 19 on trouve dans l'annuaire de 1946 l'enseigne [[La belle indienne]] | |||
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Dernière version du 14 avril 2023 à 18:20
Le rue Ernest Cauvin est dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville d'Amiens en date du 25 mars 1925. La dénomination de cette voie rend hommage à l'industriel et homme politique Ernest Cauvin.
Création de la rue
Bombardée dans la nuit du 5 au 6 juin 1918, la zone s'étendant entre la rue des Trois-Cailloux, le Passage du Commerce, le Passage de la Comédie et la rue des Jacobins est ravagée par les flammes. Trente-sept logements sont détruits.
Dans les années qui suivent la fin de la Première Guerre mondiale, des palissades, ornées de réclames publicitaires, clôturent l'ilôt à reconstruire.
Un premier projet, porté par la municipalité de René Caumartin, prévoit de prolonger la rue Lamarck jusqu'à la rue des Trois-Cailloux.
La nouvelle équipe municipale, élue en mai 1925, y renonce, jugeant l'élargissement de la rue des Corps Nuds Sans Tête et le prolongement de la rue Robert de Luzarches suffisants pour relier la rue des Trois-Cailloux à celle des Jacobins.
Mais ce projet est loin de faire l'unanimité. La Commission départementale rend un avis défavorable. Le Conseil d'État finit toutefois, en août 1927, par approuver le projet de la municipalité.
Dix-huit lots de terrains à bâtir, répartis sur la rue des Trois-Cailloux, la rue des Jacobins et la rue Ernest Cauvin sont vendus en adjudication publique en octobre 1927. Les bâtiments à construire doivent compter au moins deux étages. Le rez-de-chaussée d'une partie d'entre eux est prévu pour un usage commercial.
- Au 19 on trouve dans l'annuaire de 1946 l'enseigne La belle indienne
Seconde Guerre Mondiale
- A l'angle de la Rue des Trois Cailloux et de la Rue Ernest Cauvin Le Royal un restaurant chic est transformé en foyer Allemand - le 24 décembre 1942 un commando FTP avec André Lalou (1918-2006), Jules Bridoux (dit "Michel") et Emile Baheu attaque le restaurant à la grenade tuant 33 soldats allemands. ( src : [1] )
Après la seconde guerre mondiale
En 1948 on trouve au numéro 8 les établissements Georges Truffaut, graines et engrais
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Publicité dans le catalogue de l'Exposition d'Art Sacré ancien et Moderne - 1948
la Rue Ernest Cauvin dans les Années 1970
La rue fut la 1ère rue piétonne de la ville : inaugurée le 23 février 1977.
Faces aux cinémas le Picardy et Le Club les bistrots à la mode le Jockey , Chez Marius, le Globe, l'Impéria accueillent la jeunesse de l'époque - En 1971 la brasserie Chic Le Royal ouverte avant guerre est au toujours au 2 de la Rue Ernest Cauvin
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Chez Marius accueille la jeunesse des années 70-80
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Les travaux de piétonnisation de la rue
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Cinéma Le Club
Photos extraites de Amiens, années 70 - la fin des Trente Glorieuses éditions Encrage
Documents textes numérisés concernant la Rue Ernest Cauvin
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Annuaire de 1932
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Annuaire de 1971
