« Rue Jean XXIII » : différence entre les versions
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D'abord dénommée ''Rue Neuve des Augustins'', elle est ensuite rebaptisée ''Rue de Constantine'' en 1837, au lendemain de la prise de Constantine par le corps expéditionnaire. | |||
Suite à la mort du pape réformateur Jean XXIII en 1963, on lui attribue le nom de l'écclésiastique. D'ailleurs, elle abritera tout au long du XXème siècle la demeure de l'évêque d'Amiens et les bureaux de l'évêché, jusqu'à la cession des biens en 1979. L'évêché prend dès lors ses quartiers au Parc Beauvillé. | |||
En 1891, [[Paule Roy]], indique qu'un certain Julien de la Simonne, rentier réside au n°3. Il s'agit probablement de Simon Julien Eleu de la Simonne (1828 à Soissons-1910 à Malo-les-bains) qui fut conseiller à la Cour d'Appel d'Amiens. | |||
Le 17 janvier 1906, suite aux lois de séparation des Églises et de l’État, Monseigneur Léon-Marie Dizien, évêque d’Amiens depuis 1896, quitte précipitamment son palais épiscopal (situé près de la [[Cathédrale]]) en pleine nuit, pour s'installer ''rue de Constantine''. | |||
Outre les rentiers et les ecclésiastiques, la rue compte bon nombre d'ateliers textiles comme au n°2 où se tient un atelier de tissage de poils de chèvre et de velours d'Utrecht "Chanée et compagnie", ou encore au n°4, le tissage de laine "Momy". | |||
En 1955, on trouve au n°8 l'association des propriétaires d'appareils à vapeur. | |||
(Sources: [[Paule Roy]] et http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_l'%C3%89v%C3%AAch%C3%A9_d'Amiens wikipédia) | |||
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Dernière version du 25 janvier 2015 à 21:31
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Amiens - Rue Jean XXIII |
La Rue Jean XXIII fait partie des axes ouverts entre 1830 et 1848. Son tracé parcourt en partie l'emplacement de l'ancien Couvent des Augustins démoli, et son jardin, arasé .
D'abord dénommée Rue Neuve des Augustins, elle est ensuite rebaptisée Rue de Constantine en 1837, au lendemain de la prise de Constantine par le corps expéditionnaire.
Suite à la mort du pape réformateur Jean XXIII en 1963, on lui attribue le nom de l'écclésiastique. D'ailleurs, elle abritera tout au long du XXème siècle la demeure de l'évêque d'Amiens et les bureaux de l'évêché, jusqu'à la cession des biens en 1979. L'évêché prend dès lors ses quartiers au Parc Beauvillé.
En 1891, Paule Roy, indique qu'un certain Julien de la Simonne, rentier réside au n°3. Il s'agit probablement de Simon Julien Eleu de la Simonne (1828 à Soissons-1910 à Malo-les-bains) qui fut conseiller à la Cour d'Appel d'Amiens.
Le 17 janvier 1906, suite aux lois de séparation des Églises et de l’État, Monseigneur Léon-Marie Dizien, évêque d’Amiens depuis 1896, quitte précipitamment son palais épiscopal (situé près de la Cathédrale) en pleine nuit, pour s'installer rue de Constantine.
Outre les rentiers et les ecclésiastiques, la rue compte bon nombre d'ateliers textiles comme au n°2 où se tient un atelier de tissage de poils de chèvre et de velours d'Utrecht "Chanée et compagnie", ou encore au n°4, le tissage de laine "Momy".
En 1955, on trouve au n°8 l'association des propriétaires d'appareils à vapeur.
(Sources: Paule Roy et http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_l'%C3%89v%C3%AAch%C3%A9_d'Amiens wikipédia)