« Vagniez-Fiquet » : différence entre les versions
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Dés 1845, pour se diversifier, il investit dans des propriétés foncières. Il achète d'abord 180 hectares de bois sur les communes de Boves, Cottenchy et Sains-en-Amiénois, puis il aménage successivement trois grosses exploitations : Mamont, Racineuse et La Mouche formant un ensemble de 600 hectares environ, d'un seul tenant. Il possède aussi une ferme et plusieurs entrepôts au Faubourg de Hem. | Dés 1845, pour se diversifier, il investit dans des propriétés foncières. Il achète d'abord 180 hectares de bois sur les communes de Boves, Cottenchy et Sains-en-Amiénois, puis il aménage successivement trois grosses exploitations : Mamont, Racineuse et La Mouche formant un ensemble de 600 hectares environ, d'un seul tenant. Il possède aussi une ferme et plusieurs entrepôts au Faubourg de Hem. | ||
A Amiens, il fait édifier l'Hôtel Vagniez-Fiquet qui abrite actuellement le Conseil Régional de Picardie. En 1866, il construit une propriété de caractère "La Roseraie" à Sains-en-Amiénois qui est | A Amiens, il fait édifier l'[[Hôtel Vagniez-Fiquet]] qui abrite actuellement le Conseil Régional de Picardie. En 1866, il construit une propriété de caractère "La Roseraie" à Sains-en-Amiénois qui est louée à l’État comme gendarmerie de 1866 à 1889, puis devient une résidence d'agrément pour sa descendance, en particulier sa petite fille Jeanne Vagniez et sa soeur Marie-Louise Bouctot-Vagniez. | ||
Bénoni fut conseiller municipal d’Amiens. Il finança plus du tiers des émissions de papier-monnaie de 5 & 10 FF en 1870 en les garantissant sur ses propres biens. Il fonda le Prix de Vertu en 1872 et fut proclamé ‘l’un des bienfaiteurs de la classe ouvrière’ en 1878. Ses œuvres de bienfaisance lui ont valu d’avoir une rue Vagniez-Fiquet à Amiens et la considération de la population. | Bénoni fut conseiller municipal d’Amiens. Il finança plus du tiers des émissions de papier-monnaie de 5 & 10 FF en 1870 en les garantissant sur ses propres biens. Il fonda le Prix de Vertu en 1872 et fut proclamé ‘l’un des bienfaiteurs de la classe ouvrière’ en 1878. Ses œuvres de bienfaisance lui ont valu d’avoir une rue Vagniez-Fiquet à Amiens et la considération de la population. |
Version du 21 décembre 2013 à 21:43
Bénoni Vagniez-Fiquet (1800-1873)
Bénoni Joseph Vagniez dit "Vagniez-Fiquet" est né à Liencourt en 1800. Fils d'agriculteur, il s’est établi en 1827 à Amiens en tant que marchand de rouenneries et d’étoffes en gros. Il se maria la même année avec Florentine Fiquet de Dury (née en 1810) et s’intégra rapidement dans le monde social de l’époque. Il aura quatre fils : Alphonse, Bénoni, Édouard, Victor.
Parti de rien, il fonde les établissements Vagniez à Amiens, Rue des Jacobins, et fabrique des vêtements de travail pour les ouvriers, mineurs, travailleurs agricoles, bucherons... En pleine révolution industrielle, son entreprise devient vite une des plus florissantes de Picardie. Sa spécialité ? La toile Denim.
Dés 1845, pour se diversifier, il investit dans des propriétés foncières. Il achète d'abord 180 hectares de bois sur les communes de Boves, Cottenchy et Sains-en-Amiénois, puis il aménage successivement trois grosses exploitations : Mamont, Racineuse et La Mouche formant un ensemble de 600 hectares environ, d'un seul tenant. Il possède aussi une ferme et plusieurs entrepôts au Faubourg de Hem.
A Amiens, il fait édifier l'Hôtel Vagniez-Fiquet qui abrite actuellement le Conseil Régional de Picardie. En 1866, il construit une propriété de caractère "La Roseraie" à Sains-en-Amiénois qui est louée à l’État comme gendarmerie de 1866 à 1889, puis devient une résidence d'agrément pour sa descendance, en particulier sa petite fille Jeanne Vagniez et sa soeur Marie-Louise Bouctot-Vagniez.
Bénoni fut conseiller municipal d’Amiens. Il finança plus du tiers des émissions de papier-monnaie de 5 & 10 FF en 1870 en les garantissant sur ses propres biens. Il fonda le Prix de Vertu en 1872 et fut proclamé ‘l’un des bienfaiteurs de la classe ouvrière’ en 1878. Ses œuvres de bienfaisance lui ont valu d’avoir une rue Vagniez-Fiquet à Amiens et la considération de la population. Il eut l’honneur d’être présenté à Sa Majesté l’Impératrice Eugénie.
Il décède à 73 ans (1873) et est enterré au cimetière de Dury.