« Caserne Dejean » : différence entre les versions

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Située [[Rue Jules Barni]] la Caserne Dejean était précédemment un Séminaire (voir [[Grand Séminaire]])
Située 54, [[rue Jules Barni]], la caserne Dejean était précédemment un Séminaire (voir [[Grand Séminaire]])


Elle tient son nom M. Dejean qui fut nommé commandant en second de la garde nationale d'Amiens en 1791. Il fut appelé ensuite à diriger l'Administration de la guerre : [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois-Aim%C3%A9_Dejean La fiche Wikipédia consacrée à Dejean]
== Un édifice religieux devenu caserne militaire ==
 
À la faveur de la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_s%C3%A9paration_des_%C3%89glises_et_de_l'%C3%89tat loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État], l'ancien séminaire perd sa vocation religieuse et est récupéré par l'État.
 
L'armée occupe le bâtiment à compter de 1909. Le bâtiment est renommé "caserne Dejean", du nom d'[https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Dejean Auguste Dejean], aide de camp de Napoléon Ier né à Amiens.


== Durant la Guerre 1914 - 1918 ==
== Durant la Guerre 1914 - 1918 ==
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Au matin du 22 avril 1915, un avion allemand largue un obus sur la caserne
Au matin du 22 avril 1915, un avion allemand largue un obus sur la caserne


Un autre obus tombe dans la cour le 15 octobre 1916 au soir
Un autre obus tombe dans la cour le 15 octobre 1916 au soir.
 
D’octobre 1918 à janvier 1919, l'édifice est transformé en hôpital.
==Perte de sa vocation militaire==


Annoncé à l'été 1989, le plan Armées 2000 entraîne l'abandon des emprises militaires dans la ville.


La caserne Dejan est classée en 1993 au titre des Monuments Historiques.


En 1999, le [[Conseil Régional de Picardie|Conseil régional de Picardie]] envisage d'y regrouper l'ensemble de ses services localisés en centre-ville ; mais le site demeure inoccupé à partir de 2001.


==Projet immobilier==


Vendue par l'état en 2011, et rachetée par un promoteur privé
Vendue par l'État en 2011, la caserne Dejean est rachetée par un promoteur immobilier, le groupe Edouard Denis. Le projet prévoit 89 appartements, composés de 2 à 4 pièces, et répartis sur 4 niveaux.





Version du 29 avril 2023 à 14:46

Située 54, rue Jules Barni, la caserne Dejean était précédemment un Séminaire (voir Grand Séminaire)

Un édifice religieux devenu caserne militaire

À la faveur de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État, l'ancien séminaire perd sa vocation religieuse et est récupéré par l'État.

L'armée occupe le bâtiment à compter de 1909. Le bâtiment est renommé "caserne Dejean", du nom d'Auguste Dejean, aide de camp de Napoléon Ier né à Amiens.

Durant la Guerre 1914 - 1918

Au matin du 22 avril 1915, un avion allemand largue un obus sur la caserne

Un autre obus tombe dans la cour le 15 octobre 1916 au soir.

D’octobre 1918 à janvier 1919, l'édifice est transformé en hôpital.

Perte de sa vocation militaire

Annoncé à l'été 1989, le plan Armées 2000 entraîne l'abandon des emprises militaires dans la ville.

La caserne Dejan est classée en 1993 au titre des Monuments Historiques.

En 1999, le Conseil régional de Picardie envisage d'y regrouper l'ensemble de ses services localisés en centre-ville ; mais le site demeure inoccupé à partir de 2001.

Projet immobilier

Vendue par l'État en 2011, la caserne Dejean est rachetée par un promoteur immobilier, le groupe Edouard Denis. Le projet prévoit 89 appartements, composés de 2 à 4 pièces, et répartis sur 4 niveaux.