« Rue de la République » : différence entre les versions
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* Au 2, après la reconstruction L. Courtois, Mercerie et A La Confiance, Bijouterie | * Au 2, après la reconstruction L. Courtois, Mercerie et A La Confiance, Bijouterie |
Version du 12 janvier 2014 à 11:56
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Amiens - Rue de la République |
Origines
Anciennement Rue des Rabuissons, elle fut longtemps le siège de nombreuses congrégations religieuses. Elle devient la rue regroupant les principaux équipements financiers, municipaux et gouvernementaux de la ville dès le XIX ième siècle. Elle fut aussi appelée Rue Royale
A l'angle avec la Rue des Cordeliers, l'Église Saint-Rémi
Au XIX ième Siècle
Au 19 : la Caisse d'Epargne
Aux 40 et 46 : Hôtels Cosserat, actuels Recette des Finances et Sous-Préfecture. Hôtels érigés par Charles-Joseph Pinsard. Le numéro 40 fut commandé en 1865 par Eugène Cosserat. Sur sa façade on peut voir les initiales C et L, symbolisant l'union des familles Cosserat et Ledieu.
Au 48 : Musée de Picardie
Au 50 de la rue, la Bibliothèque Municipale : La ville acquit en 1820 un vaste terrain qui comprend les bâtiments de l'ancienne abbaye des Moreaucourt. L'architecte parisien Guy de Gisors le jeune dessine le futur bâtiment qui fût élevé de 1823 à 1825. Les deux ailes furent ajoutées sous l'impulsion de M. Janvier (voir Rue Janvier) en 1899. Dans la cour de la bibliothèque, un monument d'Albert Roze représentant Frédéric Petit.
Au 57 : Hôtel Particulier érigé par Charles-Joseph Pinsard vers 1875. (Est-ce ce bâtiment commandé par les fabricants de velours Boquet ?). En 1892, le bâtiment accueille le Cercle des officiers de l'armée territoriale. Occupée par un Notaire dans les années 1930. Le bâtiment est actuellement occupé par l'antenne régionale de la Banque de France.
Au 61 : on trouve après 1880 un photographe d'art, un certain Ch. Herbert - anciennement Maison Boscher
Au XX ième Siècle
Juste avant la première guerre mondiale, est construit un Hôtel particulier de style néo-classique. Ce bâtiment a la particularité d'être un des tous premiers bâtiments en ciment armée - technique qui sera reprise notamment par Auguste Perret dans les années 1920. En 1932 il est occupé par un industriel dénommé J. Sarazin
La Rue de la République pendant la première guerre mondiale
En 1918, la rue est touchée par les bombardements
Dans la soirée du 10 novembre 1916, un obus tombe sur la maison de M. Poirel, ferblantier.
Le 6 février 1917, c'est le numéro 71 qui est touché
Le 26 mars 1918, ce sont l'Hôtel de la Préfecture et le Musée qui sont touchés. Le Préfet, M. Buffet, est blessé.
La Rue de la République pendant la seconde guerre mondiale
- Au café de la préfecture le parti Franciste de Marcel Bucard tient une permanence, ce mouvement collaborationniste s'installera ensuite Rue Lamarck un autre groupe nommé sobrement "collaboration" se réunissait dans un immeuble réquisitionné par l'occupant. ( src : La Somme dans la guerre 1939/1945 )
Les années soixante
Le 11 février 1960 une manifestation de 30 000 Agriculteurs tourne à l'émeute, on comptera un mort et plus de 150 manifestants blessés
Commerces
- au 1, après la reconstruction, A Saint-Benoit, appareils de chauffage
- Au 2, après la reconstruction L. Courtois, Mercerie et A La Confiance, Bijouterie
- Au 5 , en 1929, Pinchon-Plantard, Objets d'Art, qui a un second magasin 24 Marché Lanselles
- Rasé et reconstruit après la seconde guerre mondiale, le 8, aujourd'hui un commerce de matériels d'occasion, était occupé du début du siècle jusqu'à sa destruction par le libraire Poiré-Choquet
- Au 10, la Brasserie du Commerce
- Au 12, le Restaurant Contentieux, fondé en 1816.
- dépôt Chocolat Magniez Baussart au 14 de la rue en 1932 (à l'enseigne "Au Griffon")
- au 28, en 1929 Aux doigts de Fée, Dentelles et Broderie
- Au 32, en 1929 on trouve la succursale d'Amiens d'ODEOLA, qui propose Pianos et Phonographes
- Bon théâtre populaire au 52 cinéma, qui servit de prison pour femmes après le bombardement de la prison d'Amiens par les alliés le 18 février 1944
- Au 56, un hôtel particulier qui abritait au sortir de la Seconde Guerre mondiale l'établissement "Prévost - Boulogne : Bonneterie Chaussures Lingerie"
- Le Lucullus : au 58 Bar - en 1932 figure déjà dans l'annuaire un cabaret. Fait l'angle avec l'Impasse des Rabuissons
- Au 64, faisant l'angle avec le boulevard, Le café de la Préfecture qui deviendra l'actuel Le Temps d'une Pause
- Chez Froc : au 69 - 71 - bar-tabac bien connu des fumeurs étourdis pour ses horaires tardifs - Déjà en 1932 un certain Véron exploitait à cet endroit un bar-tabac.