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Le 22 avril 1918, l'[[Église Saint-Rémi]] reçoit 3 obus.
Le 22 avril 1918, l'[[Église Saint-Rémi]] reçoit 3 obus.
La nuit du 29 au 30 avril 1918, c'est au tour de l'angle avec la [[Rue Puvis de Chavannes]] d'être touché.


=== La Rue de la République  pendant la seconde guerre mondiale ===  
=== La Rue de la République  pendant la seconde guerre mondiale ===  

Version du 13 avril 2014 à 21:19

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Amiens - Rue de la République


Origines

Anciennement Rue des Rabuissons, elle fut longtemps le siège de nombreuses congrégations religieuses. Elle devient la rue regroupant les principaux équipements financiers, municipaux et gouvernementaux de la ville dès le XIX ième siècle. Elle fut aussi appelée Rue Royale, et Rue de la Préfecture.

L'ordonnance royale du 1er mars 1768, qui prévoit la numérotation des maisons, est appliquée à partir de 1775 à Amiens. La rue des Rabuissons débute cette numérotation avec les numéros 1 à 35. Cette numérotation de 1 à 5402, fait que le numéro 9 se situait face au numéro 5398 (tous les 2 rue des Rabuissons). Le mode de numérotation par rue n'apparaîtra, lui, qu'en 1804.

En 1777, au numéro 5382, s'établit le directeur de la poste de l'époque (installé précédemment Rue des Sergents). Il s'installera en 1790 Rue des Lombards.

Le bureau de poste se réinstallera dans la rue en 1836, au 45 (Rue Royale à l'époque). En 1943 il s'établira Rue Gresset.


A l'angle avec la Rue des Cordeliers, l'Église Saint-Rémi

Au XIX ième Siècle

Au 19 : la Caisse d'Epargne

Aux 40 et 46 : Hôtels Cosserat, actuels Recette des Finances et Sous-Préfecture. Hôtels érigés par Charles-Joseph Pinsard. Le numéro 40 fut commandé en 1865 par Eugène Cosserat. Sur sa façade on peut voir les initiales C et L, symbolisant l'union des familles Cosserat et Ledieu.

Au 48 : Musée de Picardie


Au 50 de la rue, la Bibliothèque Municipale : La ville acquit en 1820 un vaste terrain qui comprend les bâtiments de l'ancienne abbaye des Moreaucourt. L'architecte parisien Guy de Gisors le jeune dessine le futur bâtiment qui fût élevé de 1823 à 1825. Les deux ailes furent ajoutées sous l'impulsion de M. Janvier (voir Rue Janvier) en 1899. Dans la cour de la bibliothèque, un monument d'Albert Roze représentant Frédéric Petit.

Au 57 : Hôtel Particulier érigé par Charles-Joseph Pinsard vers 1875. (Est-ce ce bâtiment commandé par les fabricants de velours Boquet ?). En 1892, le bâtiment accueille le Cercle des officiers de l'armée territoriale. Occupée par un Notaire dans les années 1930. Le bâtiment est actuellement occupé par l'antenne régionale de la Banque de France.

Au 61 : on trouve après 1880 un photographe d'art, un certain Ch. Herbert - anciennement Maison Boscher

Au XX ième Siècle

Juste avant la première guerre mondiale, est construit un Hôtel particulier de style néo-classique. Ce bâtiment a la particularité d'être un des tous premiers bâtiments en ciment armée - technique qui sera reprise notamment par Auguste Perret dans les années 1920. En 1932 il est occupé par un industriel dénommé J. Sarazin

La Rue de la République pendant la première guerre mondiale

En 1918, la rue est touchée par les bombardements

Dans la soirée du 10 novembre 1916, un obus tombe sur la maison de M. Poirel, ferblantier.

Le 6 février 1917, c'est le numéro 71 qui est touché

Le 26 mars 1918, ce sont l'Hôtel de la Préfecture et le Musée qui sont touchés. Le Préfet, M. Buffet, est blessé.

Le 9 avril 1918 c'est le numéro 44 qui est touché.

Le 22 avril 1918, l'Église Saint-Rémi reçoit 3 obus.

La nuit du 29 au 30 avril 1918, c'est au tour de l'angle avec la Rue Puvis de Chavannes d'être touché.

La Rue de la République pendant la seconde guerre mondiale

- Au café de la préfecture le parti Franciste de Marcel Bucard tient une permanence, ce mouvement collaborationniste s'installera ensuite Rue Lamarck un autre groupe nommé sobrement "collaboration" se réunissait dans un immeuble réquisitionné par l'occupant. ( src : La Somme dans la guerre 1939/1945 )

Les années soixante

Le 11 février 1960 une manifestation de 30 000 Agriculteurs tourne à l'émeute, on comptera un mort et plus de 150 manifestants blessés

Commerces

  • au 1, après la reconstruction, A Saint-Benoit, appareils de chauffage
  • Au 2, après la reconstruction L. Courtois, Mercerie et A La Confiance, Bijouterie
  • Rasé et reconstruit après la seconde guerre mondiale, le 8, aujourd'hui un commerce de matériels d'occasion, était occupé du début du siècle jusqu'à sa destruction par le libraire Poiré-Choquet
  • Au 32, en 1929 on trouve la succursale d'Amiens d'ODEOLA, qui propose Pianos et Phonographes
  • Bon théâtre populaire au 52 cinéma, qui servit de prison pour femmes après le bombardement de la prison d'Amiens par les alliés le 18 février 1944
  • Au 56, un hôtel particulier datant de 1664 qui abritait au sortir de la Seconde Guerre mondiale l'établissement "Prévost - Boulogne : Bonneterie Chaussures Lingerie". Cette maison portait le numéro 9 dans la numérotation de 1775. Il appartenait au conseiller du bailliage Le Blanc des Meillards (un magistrat) de 1755 à 1789. D'où la grille de balcons aux lettres L et B mélées qui orne la façade sur rue. Puis s'y établira la famille Hennequin d'Ecquevilly, puis les notaires Jumel et Deriencourt. (source : Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie - 3e Trimestre 1998).
  • Au 64, faisant l'angle avec le boulevard, Le café de la Préfecture qui deviendra l'actuel Le Temps d'une Pause
  • Chez Froc : au 69 - 71 - bar-tabac bien connu des fumeurs étourdis pour ses horaires tardifs - Déjà en 1932 un certain Véron exploitait à cet endroit un bar-tabac.