Rue des Jacobins
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Amiens - Rue des Jacobins |
D'après Goze son premier nom de Rue aux Chevaux ( aux Quevaux ) venait de ce que s'y tenait un marché transféré ensuite Rue de Beauvais puis Rue des Lirots on lui donna aussi les noms de Rue de la croix de Fer, Des Frères Prècheurs, de Bourbon, Béranger. Les Jacobins étaient des religieux de l'ordre de Saint Dominique.
En 1852, le bureau de Poste de la ville est établi au numéro 37. Il y restera jusqu'en 1859, année ou il est transféré Rue Alphonse Paillat.
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La Halle au blé et la Caserne des Jacobins (voir Gendarmerie rue des Jacobins)
la Rue des Jacobins au XX ième siècle
la Rue des Jacobins avant 1914 - 1918
- le Passage du commerce au niveau de l'actuel Rue Ernest Cauvin relie la rue à celle des trois cailloux
- 31 et 33 : Dans une lettre de dénonciation anonyme adressée à la police d'Amiens (11 octobre 1914) il est mentionné dans la liste des établissements accueillant des prostituées : "le 1er : 31-33 Rue des Jacobins; le 2ème : 11 Rue des Corps-nus-sans-tête (source : La Grande Guerre à Amiens - Bruno Barbier - Encrage ). Ces deux adresses assez proches en fait sont toutes les deux situées sur la parcelle ou l'on trouve encore actuellement l'enseigne les nouvelles galeries. Avant la Seconde Guerre mondiale, on trouvait à cet endroit le passage du commerce - c'est probablement par là qu'exerçaient ces dames. Paule Roy rapporte que le 5 juin 1918 l'incendie du passage du commerce ravagea une bonne partie de la rue.
- 40 : en 1900, on trouve l'Imprimerie Paul Duchatel
- 60 : À l'angle avec la Rue Emile Zola, la Banque de France (aujourd'hui immeuble occupé par les services des impôts)
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La Banque de France, qui s'implantera ensuite Rue de la République
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Cour du 72 rue des jacobins dans les années 80
la Rue des Jacobins pendant la Première Guerre mondiale
- Le 10 février 1917 une bombe incendiaire tombe sur la Gendarmerie sans provoquer de dégâts - elle est touchée de nouveau le 11 février 1917 et le 22 avril 1918 à 18 heures elle est de nouveau touchée par un obus qui cause un incendie au premier étage du N° 78. Au total ce n'est pas moins d'une dizaine d'obus qui toucheront la Gendarmerie endommageant la façade donnant sur la rue des Jacobins.
- Le 21 mai 1918 un projectile tombe sur le Banque Duvette et cause un début d'incendie maîtrisé par les pompiers d'Amiens et de Paris - l'immeuble et son mobilier seront complètement détruits.
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Immeubles Bellette et Garage Robart après les bombardements de 1918 (angle Rue des Jacobins - Rue Lamarck)
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La rue des Jacobins après les bombardements de 14/18
Dans les années 1930
- au 30, la Banque Adam
- au 32, l'Hôtel du Commerce
- au 34, le Grand Garage Central
- au 38 et 40, Le Progrès Agricole
- au 60 la Banque de France
- au 62, les Grands Salons Godbert
Après la Seconde Guerre mondiale
- Au 4, en 1948, Evrard, librairie papeterie
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Publicité dans le catalogue de l'Exposition d'Art Sacré ancien et Moderne - 1948
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vendeurs de téléviseurs au 6 Rue des Jacobins en 1967
- au 28, la parfumerie René
- au 43 et 45 Matifat
- au 58 Marcel Rousselle, [[::Catégorie:Huissier|Huissier]]
- Au 62 les restaurant Godbert
la Rue des Jacobins de nos jours
Dans les années 90 le Restaurant Valentin occupe le numéro 52
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Au 30 de la rue, on trouve une plaque rappelant l'emplacement de l'Hotel du Cange et de l'Abbaye du Paraclet